ACTUALITÉS Rendre la simulation plus accessible haptiques. Des conférences qui donneront éventuellement lieu à des retours d’expérience que l’on pourra retrouver dans le magazine Essais & Simulations. L’après-midi s’est déroulée la table ronde animée par le magazine Essais & Simulations, laquelle était spécialement consacrée aux enjeux de la simulation numérique. Y participaient M'hamed Boutaous, maître de conférences à l’INSA de Lyon, Patrick Namy, dirigeant de la société d’ingénierie Simtec (certifié Comsol), Maxime Villière, docteur-ingénieur de recherche au sein de Capacités, une société de valorisation de la recherche de l’université de Nantes, et enfin Jean-Marc Petit, VP of Business Developement chez Comsol France. Enfin, la journée s’est achevée sur une intervention d’Éric Favre portant sur les solutions d’accompagnement des entreprises dans leur utilisation de Comsol Multiphysics. ● Au programme de cette table ronde, destinée autant à des habitués et des néophytes en matière d’outils de modélisation, les intervenants ont chacun énuméré les principes et les enjeux de la simulation numérique et des outils logiciels qui l’accompagnent. Marché en pleine croissance, tant en France que dans le monde entier (de l’ordre de 5% à 10% par an), la simulation numérique se heurte encore à des idées reçues, décourageant souvent les non initiés (en particulier chez PME) alors que les solutions tels que la dernière version de Comsol Multiphysics sont de plus en plus accessibles. À l’inverse, certaines entreprises s’imaginent qu’au vue des interfaces de plus en plus conviviales, ce type d’outil de modélisation et de simulation sont simples à utiliser. « Faux ! s’insurge M’hamed Boutaous. Il ne faut pas tomber dans le piège de la facilité et penser que la simulation peut tout faire ». Patrick Namy ajoute que « la simulation ne doit pas se faire sur un coin de table » et qu’il faut « à tout prix être conscient des limites du modèle qu’on veut développer ». Dans tous les cas, l’une clefs de réussite réside dans la modélisation précise d’éléments physiques et bien cerner les problèmes – « sans rien négliger », avertit M’hamed Boutaous – avant d’entamer les opérations de simulation à proprement parlé. De son côté, Maxime Villière insiste sur l’importance de « ne pas laisser la réalité de côté en faisant trop confiance à la simulation et à faire trop de modèles ; cela peut vite devenir une usine à gaz ». « Y aller étape par étape demeure la bonne façon de faire », conclut Jean-Marc Petit. Olivier Guillon 18 IESSAIS & SIMULATIONS • N°141 • mai - juin 2020
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