Essais & Simulations n°141

DEWESoft® développe et

DEWESoft® développe et fabrique des systèmes d’analyse Vibratoire et Acoustique pour les secteurs de l’industries : Automobile, Aéronautique, Energie, Automatisme, Production, Marine et Recherche. Toutes ces industries ont des éléments (ensembles et sous-ensembles) générant des bruits et des vibrations (NVH) excessifs. La norme internationale de communication OPC UA assure l’interopérabilité des systèmes connectés – (Norme IEC 62541). DEWESoft propose 3 solutions pour raccorder vos mesures à vos systèmes d’automatisation et de supervision de production : • DEWESOFT OPC UA SERVER - SERVEUR OPC, port d’accès congurable. - PUBLICATIONS DES DONNÉES DEWESOFT analogique mathématiques, numériques... • DEWESOFT OPC UA CLIENT - PROPRIÉTÉS DES MESURES PUBLIÉES nom, description, valeur actuelle, Offset, mise à l’échelle, cadence d’acquisition, unité. - DÉMARRER/ARRÊTER l’ enregistrement. - VISUALISER le temps de départ, les cadences d’acquisition. • DEWESOFT HISTORIAN - SURVEILLANCE DE VOS ESSAIS gestion, stockage, visualisation - ACQUISITION DES DONNÉES et traitements mathématiques. - BASE DE DONNÉES organisation, accès aux mesures, sous-échantillonnage, sauvegardes - ACCÈS ET AFFICHAGE DES DONNÉES sur le CLOUD

ACTUALITÉS ENTRETIEN La simulation au chevet des entreprises industrielles Dans la lignée droite de l’interview croisée, la rédaction d’Essais & Simulations a choisi de donner la parole à un acteur majeur de la simulation numérique. Entretien avec François Weiler, directeur général de la filiale française d’Altair, pour qui si la situation et financièrement difficile, la crise ne peut que renforcer l’intérêt des industriels pour la simulation numérique. François Weiler Directeur général de la filiale française d’Altair QUELLE LECTURE AVEZ-VOUS DE CETTE CRISE SANITAIRE ET ÉCONOMIQUE ? EN QUOI CELA IMPACTE VOS CLIENTS ? Comme beaucoup, nous suivons l’évolution au jour le jour. Nous n’avons pas de boule de cristal et sommes bien incapables d’entrevoir les conditions à long terme. On sait en revanche que cette crise a et aura un impact majeur et qu’elle remettra, sans doute en cause, un certain nombre de paramètres. On l’espère pour le meilleur pour certains sujets avec une prise de conscience de changer certaines choses. En tout cas à court terme sur l’économie, l’impact négatif sera assez fort. On aura besoin des efforts de tous pour absorber ce choc. Concrètement, pour nos clients, qui pour beaucoup sont des industries manufacturières (dont un certain nombre dans le transport), les usines sont à l’arrêt ; leur capacité à vendre également ce qui engendrent de véritables problématiques de cash-flow avec une diminution drastique du financement de la R&D. Les ingénieurs, qui sont nos interlocuteurs actuels sont aussi très diminués avec des taux d’arrêt mélangés entre les congés et le chômage partiel qui peuvent atteindre 60%. Il y a donc un gros coup de frein sur l’activité. Jusqu’à quand cela va durer ? Nous sommes tous suspendus à l’évolution de la situation sanitaire pour pouvoir ensuite redémarrer l’activité économique. DE QUELLE NATURE SONT LEURS DIFFICULTÉS ET QUELS SONT LES CHALLENGES QU’IL LEUR FAUDRA RELEVER ? C’est difficile d’avoir une vision d’ensemble très claire. On reçoit des courriers de cas de force majeure de nos clients qui mettent au moins sur pause pour certains quand d’autres annulent des projets. Ce que l’on peut d’ores et déjà dire c’est qu’à très court terme, il y aura de vraies difficultés de cash-flow avec des capacités d’investissement à revoir et à gérer par conséquent. Dans quelles proportions ? Si coupes budgétaires il y a, quels projets seront impactés ? Là est toute la question. Mais dans tout challenge, il peut y avoir des opportunités. Nous pouvons espérer que des solutions, qui sont porteuses d’économie de temps et de coût, plus fortes mais plus risquées « À très court terme, il y aura de vraies difficultés de cash-flow avec des capacités d’investissement à revoir. Mais dans tout challenge, il peut y avoir des opportunités. Nous pouvons espérer que (…) les entreprises auront plus d’appétit pour des solutions plus en rupture. » ESSAIS & SIMULATIONS • N°141 • mai - juin 2020I15