ACTUALITÉS ©Connex Lab dans son ensemble. Nous pensons qu’il faut profiter de la crise pour montrer aux industriels que la technologie est la réponse essentielle. Nous remarquons à ce titre qu’en réponse à cette crise à la fois brutale et rapide, l’utilisation du digital à travers les dispositifs d’e-Learning et de webinaires s’est considérablement généralisée. À titre d’exemple, avant la crise, nous organisions deux web-conférences par mois avec une centaine de dirigeants ; depuis un mois, c’est une par jour pour 300 personnes ! Cet engouement pour le digital n’est pas près de disparaître après la crise. Celle-ci nous a d’ailleurs permis de constater que les entreprises équipées de nouvelles technologies s’en sortent mieux dans leurs relations client-fournisseur sur les chaînes de production et dans la supply-chain. Enfin, du point de vue des normes, celles-ci devront être de plus en plus contraignantes. La robotisation et les capteurs intégrés sur les équipements de production permettront sans nul doute de plus facilement s’adapter. AU-DELÀ DE LA PARTIE FINANCIÈRE, QUELLES ACTIONS ALLEZ-VOUS METTRE EN ŒUVRE POUR AIDER LES ENTREPRISES ? Nous menons des actions d’accompagnement destiné à sécuriser la reprise mais aussi inciter davantage les entreprises à se saisir des diagnostics et des solutions technologiques que propose le marché. Nous travaillons en partenariat avec le Cetim à ce sujet. Nous menons également une réflexion post-crise sur ces gros enjeux ; notre volonté étant de réaliser un step-back portant sur les macro-enjeux durant les trois prochaines années. QUEL RÔLE PEUT JOUER DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES SELON VOUS ? Après cette crise sanitaire et économique, le monde ne va pas changer. Les associations et les organisations professionnelles ont une totale légitimité à la fois dans leurs actions et leur raison d’être dans cette crise qui devrait au moins durer 18 mois. L’enjeu pour elle et de simplifier la vie des dirigeants. Car s’ils ont profité de la richesse des dispositifs, ils ont également été confronté à leur complexité. C’est d’ailleurs l’un des défis des organisations telles que la BPI : donner un maximum de visibilité, identifier rapidement les interlocuteurs (entreprises et laboratoires, savoirfaire et moyens industriels) et les renvoyer vers les plus pertinents. ● Propos recueillis par Olivier Guillon © FOUCHA 10 IESSAIS & SIMULATIONS • N°141 • mai - juin 2020
ACTUALITÉS INTERVIEW CROISÉE Les organisations professionnelles des essais et de la simulation sur le pied de guerre ! Daniel Leroy, président de l’Association pour le développement des sciences et techniques en environnement (ASTE) Didier Large, président de Nafems France (International Association Engineering Modelling) QUELLE LECTURE AVEZ-VOUS DE CETTE CRISE SANITAIRE ? EN QUOI CELA IMPACTE VOS ADHÉRENTS ? Daniel Leroy (D.L.) : Précurseur en 2007 avec la création de l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus), qui disposait de 285 millions de masques PFP2, la France manque cette fois de moyens face au Covid-19. Par ailleurs, nous ne disposons plus sur le territoire français d'industriels pouvant fabriquer rapidement le matériel nécessaire. La seule solution - le confinement - a eu un impact très important sur la santé de notre tissu économique. Sans compter l’effet délétère de la compétition « des masques » sur nos partenaires historiques comme l’Espagne et l’Italie. Cette crise montre l’importance du politique à la fois en matière de santé publique et de politique industrielle, et de notre rayonnement européen. Dans ESSAIS & SIMULATIONS • N°141 • mai - juin 2020I11
DOSSIER SPATIAL Des essais acoustiq
VIE DE L’ASTE ÉVÉNEMENT Le poin
INDEX Au sommaire du prochain numé
Des simulations de tests de bruits
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