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Essais & Simulations n°129

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Spécial SIAE 2017 Les essais au cœur de l’aéronautique et du spatial

DOSSIER topologique :

DOSSIER topologique : les techniques additives ne font pas augmenter le coût de réalisation de pièces aux géométries complexes, contrairement aux techniques traditionnelles. La 3D ne concerne pas que les pièces qui composent l’avion. Il peut aussi s’agir de celles utilisées pendant les opérations de maintenance et de contrôle L’évolution de l’impression 3D permet aujourd’hui de pallier ce retard et d’obtenir les certifications nécessaires, même si ces dernières prennent plusieurs années dans l’aviation. Enfin, l’industrie aéronautique doit aussi relever le défi de la R&D au niveau des matériaux à utiliser. Les poudres restent chères et encore limitées en composition. POUR LA 3D EST INDISPENSABLE À L’INDUSTRIE AÉRONAUTIQUE ? Les avantages apportés par la fabrication additive ne sont pas propres à l’aéronautique, mais ils ont un impact considérable dans un secteur marqué par une concurrence extrême et la recherche de performances à coûts maîtrisés... ainsi qu’une dépendance forte au marché du pétrole. Ses apports sont nombreux : amélioration du ratio « buy-tofly », gain de masse, économies financières via la réduction de consommation de carburant et la limite de pertes d’alliages coûteux, optimisation de l’aménagement intérieur des cabines... Ces gains financiers ne sont néanmoins pas toujours garantis, au stade de maturité des technologies existantes. La numérisation et l’impression 3D permettent aussi une plus grande complexité de design, un prototypage rapide et la diminution (voire la suppression) des opérations d’assemblages de pièces. L’ensemble de la chaîne de valeur y gagne, de la diminution des besoins de stocks à une maintenance beaucoup plus rapide, en passant par la création de pièces numérotées. Autre apport très important, qu’il s’agisse d’aviation civile ou militaire : demain, il sera possible d’augmenter la capacité de production en imprimant des pièces à la demande directement en vol ou n’importe où dans le monde, y compris sur des bateaux. C’est ce qu’évoquait déjà Mike Murray, président de BAE Systems en 2014, lors du vol du premier avion de combat équipé de pièces en métal imprimées en 3D: « Vous n’êtes désormais plus bloqués dans un endroit pour fabriquer ces objets ». Enfin, l’industrie aéronautique a d’autant plus à gagner en combinant impression 3D et optimisation LA COMPLÉMENTARITÉ DU SCAN ET DE L’IMPRESSION 3D POUR UNE INGÉNIERIE DE POINTE Le scan 3D joue un rôle fondamental en amont de l’impression. Par exemple, dans le cas d’une pièce déformée, usée ou ayant perdu en étanchéité, comme les aubes d’un moteur d’avion, la numérisation permet de cibler précisément où déposer la poudre pour remettre la pièce en état. Il permet aussi de générer des modèles CAO de pièces et dispositifs mécaniques, ainsi que d’infrastructures complètes afin d’obtenir des plans précis en « Tel Que Construit ». C’est dans cette perspective que la société d’ingénierie Ametra vient de s’équiper d’un scanner 3D, en partenariat avec la société CTEC-3D. « Grâce à ce partenariat, de nombreuses interventions deviennent possibles en matière de rétroconception » développe Christophe Capelle, directeur général d’Ametra Ingénierie. ET DEMAIN ? Le scan 3D joue un rôle fondamental en amont de l’impression La course à l’innovation n’est pas prête de s’arrêter. Il devient possible de numériser un intérieur d’avion pour procéder à son retrofit, de s’entraîner à la réparation en réalité virtuelle, d’intervenir plus vite pour les opérations de maintenance au sol et demain, de réparer des pièces en vol. Si les technologies 3D semblent offrir des perspectives parfois à la limite de la science-fiction, elles sont déjà en route concrètement pour révolutionner l’aéronautique et les industries dans leur ensemble. Des PME aux grands groupes, nous, industriels, devons tous prendre ce virage technologique ! Anne-Charlotte Fredenucci PDG du Groupe Deroure 44 IESSAIS & SIMULATIONS • N°129 • Mai-Juin 2017

Laboratoire d’essais climatiques Température : -51°C à +71°C (capacité 360 m3 maxi) Humidité : 10% à 95% HR entre 10°C et 71°C (capacité 360 m3 maxi) Ensoleillement : 1120 W/m² (capacité 28 m² maxi) Pluie (14 mm/min maxi) Brouillard salin (180 m3 maxi) Sable et Poussières (opérationnel à partir de 2018) Essais de stockage ou fonctionnels (CEI, MIL STD 810, STANAG 4370,…) DGA Techniques Terrestres Site d’Angers : Route de Laval BP60036 49245 Avrillé Cedex Tel : 33 (0) 2 41 93 68 99 ou 33 (0) 2 41 93 67 09 Contact : dga-tt.prestations.fct@intradef.gouv.fr

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