MRJ.Presse
Views
3 years ago

Essais & Simulations n°122

  • Text
  • Laboratoire
  • Mesures
  • Afin
  • Permet
  • Ainsi
  • Simulations
  • Septembre
  • Simulation
  • Mesure
  • Essais
Accompagner la croissance de l’automobile par les essais

mesures et methodes de

mesures et methodes de mesure Figure 6. répartition des erreurs crête-crête des compas des 22 AQP 400 kHz, 600 kHz et 1MHz du SHOM Figure 7. répartition des erreurs crête-crête des compas des 5AWAC (en bleu) et des 3Workhorse (en rouge) 13 % présentent des erreurs entre 10 ° et 20 ° cc. Concernant les erreurs entangage etroulis, aucune n’est dans latolérance des ±0,2 ° donnée par les constructeurs, tolérance très difficile à vérifier dans la pratique. En tangage, 53 %présentent des erreurs inférieures à 2 ° cc et cechiffre est de 70 %pour le roulis. Le reste des erreurs est entre 2et4°. Concernant les erreurs maximales des compas des 22 AQP, 73 %sont dans lalimite des 10 °, etseulement 23 %sont dans les ±2 °. 18%des instruments présentent des erreurs entre 10 et 20 °, mais deux d’entre eux présentent des erreurs très importantes de24,0 ° cc et 34,4 ° cc. (Figure 6). Si l’on s’intéresse aux étalonnages en tangage et roulis, aucun n’est dans la spécification des ±0,2 °, mais 86 % présentent des erreurs inférieures à 2 ° cc en tangage et en roulis, cequi est un bon résultat, d’une grande importance pour les profileurs. Les autres instruments présentent encore des erreurs entre 2et4°. Enfin, concernant les cinq AWAC et les trois Workhorse, 100 % des AWAC présentent des erreurs inférieures à 10 ° en compas, mais parmi eux, quatre sont dans latranche 6-8 °. UnWorkhorse présente des erreurs inférieures à ±2 ° (2.8 ° cc), un est dans la tranche 4-6 ° mais un autre présente des erreurs jusqu’à 21,5 ° cc. (Figure 7). L’observation de leurs erreurs en roulis et tangage montre une fois de plus qu’aucun n’est dans les ±0,2 °. Les AWAC présentent des erreurs réparties entre 0,5 et5° cc. Les Workhorse quant à eux, ont leurs erreurs comprises entre 1° et 3 °. Conclusions Les caractéristiques métrologiques de la plateforme d’étalonnage des compas et capteurs d’inclinaison qui a été mise en place permettent : – de prendre en compte etdecorriger les erreurs sur les mesures de direction apportées par les instruments installés sur les cages de mouillage ; – de contrôler les caractéristiques techniques des courantomètres et profileurs par rapport aux données des fabricants. La plupart de ces instruments n’entrent pas dans ces spécifications, et certains d’entre eux, dès leur recette, présentent des erreurs inacceptables qui peuvent cependant être évaluées et corrigées. Un étalonnage en direction et inclinaison est donc indispensable avant utilisation. Après avoir étalonné ce parc d’instruments, il reste à déterminer comment les réponses des compas et capteurs d’inclinaison peuvent évoluer dans le temps, ceci afin de pouvoir ajuster leurs périodicités de retour en étalonnage. Enfin, les étalonnages en direction étant maîtrisés, il nous reste à étudier une méthode qui permettra de contrôler l’exactitude des mesures de l’effet Doppler. Marc Le Menn (*), Laurent Pacaud (*)Marc.lemenn@shom.fr – SHOM, 13, rue du Chatellier, CS92803, 29228 Brest Cedex REFERENCES [1] Kari Medby Loland, ‘Wind Turbine in Yawed Operation’, Master of Science in Energy and Environment, Norwegian University of Science and Technology, June 2011. [2] M. Le Menn, M. Le Goff, ‘A method for absolute calibration of compasses’, Measurement Science and Technology, 18, 1614-1621, (2007). [3] M. Le Menn, A. Lusven, E. Bongiovanni, P. Le Dû, D.Rouxel, S. Lucas, L. Pacaud, ‘Current profilers and currentmeters compass and tilt sensors errors and calibration’, Measurement Science and Technology, 25 (2014) 085801 (6pp). [4] M. Le Menn, A. Lusven, E. Bongiovanni, P. Le Dû,D.Rouxel, S. Lucas, L. Pacaud, ‘Correction des erreurs angulaires issues de mesures de courants marins basées sur l’effet Doppler’, Essais &Simulations, 115, 46-50, octobre 2013. [5] ‘Evaluation of measurement data – Guide to the expression of uncertainty in measurement’, JCGM 100:2008, GUM 1995 with minor corrections, BIPM, 2008. [6] W. Denne, ‘Magnetic compass deviation and correction’,3 rd edition Brown, Son and Fergusson, 165 p., 1998. [7] HYPACK, Hydrographic survey software, HYPACK 56 Bradley Street, Middletown, CT06457, USA. Essais & Simulations • SEptEmbrE 2015 • pAGE 18

mesures et methodes de mesure Contrôle en production robotiser les phases de contrôle et de mesure delaproduction On parle de plus en plus de robotique et d’automatisation dans la production, pour les opérations de manutention, pour les tâches pénibles pour l’opérateur, mais peu dans le domaine du contrôle et de la mesure. Pourtant, ici aussi le robot présente d’innombrables avantages comme en témoigne Actemium Toulouse Robotique et Automation, l’une des business unit de la marque du groupe Vinci Énergies, et qui développe des solutions de pointe depuis plus de quinze ans, en particulier dans le secteur de l’aéronautique. Face à la montée enpuissance de la robotisation, la marque Actemium, à travers son entreprise Actemium Toulouse Robotique et Automation*, a compris qu’il fallait développer à tout prix son savoir-faire en la matière. Cet essor est en effet révélateur d’une profonde mutation dans les process industriel mais également dans les esprits de chacun. Chef d’entreprise d’Actemium Toulouse Robotique et Automation, Jérémie Pedros se souvient: « il yaencore cinq ans, au cours d’un repas, lorsque je disais que j’étais spécialisé dans les robots, tout le monde s’étonnait que l’on puisse s’intéresser à un équipement soi-disant destructeur d’emplois. Aujourd’hui, le robot est plutôt synonyme de progrès social et d’avenir industriel ». Pour lui, le robot est une composante à part entière du phénomène en vogue « Industrie 4.0 », etdont le pilier repose sur l’humain ; « l’homme doit être mis au cœur de l’industrie ». Delà, Actemium amené une profonde réflexion sur deux segments de spécialisation : l’un portant sur le soudage par friction malaxage (FSW) pour lequel l’entreprise développe une solution destinée à la recherche et à la production pour ses clients dans l’aéronautique.L’autre concerne la robotique du contrôle et de la mesure. Ce domaine d’activité très ciblé est né il yaune dizaine d’années du constat que lorsqu’un client démarrait une démarche lean, il apparaissait que la mesure demeurait à côté, comme un « parent pauvre » du processus de fabrication. Mais progressivement, les règles d’optimisation ont justifié l’idée d’intégrer des éléments de mesure au plus près des lignes de production. « C’est à cette étape de la démarche que nous nous sommes rendu compte que la mise en œuvre des moyens de mesure était souvent artisanale. Puis nous avons beaucoup travaillé afin defaire entrer la mesure dans des systèmes plus industrialisés et plus proches de la robotisation ». Ainsi, l’entreprise Actemium Toulouse Robotique et Automation a développé et mis au point des solutions spécifiques, et tout particulièrement dans l’aéronautique, répondant notamment aux besoins du secteur dans les matériaux composites et les sauts technologiques qu’ils impliquent. « Pour sécuriser leurs process de production et de contrôle, nos clients ont tendance à intégrer du contrôle à 100 %. Ils ne pratiquent plus la stratégie d’échantillonnage. Il yadonc eu un double effet lié à la démarche lean et à l’arrivée de nouveaux matériaux ». Essais & Simulations • SEptEmbrE 2015 • pAGE 19

Copied successfully!

Essais et Simulations - Découvrez la revue en version digitale

Pour vous abonner, joindre la rédaction, communiquer dans la revue ou simplement avoir plus d'informations sur votre métier, rendez-vous sur notre site internet :

www.essais-simulations.com