Essais & Simulations n°113

Actualités Entreprise

Actualités Entreprise et Marché Interview de Sébastien Gillet, directeur du salon Industrie Lyon 2013 (GL Events) Essais & Simulations Comment se présente cette nouvelle édition ? Sébastien Gillet Malgré un contexte très difficile marqué par une nécessité de changer de mentalité, l’édition 2013 d’Industrie Lyon se révèle comme un vrai succès commercial. Le nombre d’exposants est en hausse de 15% par rapport à la précédente édition lyonnaise, soit 850 exposants cette année contre 750 en 2011. La surface d’exposition a également été agrandie et atteint près de 40 000 mètres carrés. Il en est de même pour le secteur de la sous-traitance. Ce volet de la sous-traitance semble faire l’objet de plus d’attention... Oui. Tout d’abord, la surface d’exposition dédiée aux acteurs de la sous-traitance a elle aussi augmenté pour atteindre 1 600 mètres carrés contre 1 100 il y a deux ans. Il faut dire que la sous-traitance est particulièrement présente, importante et active dans cette région de la France. En tant que première région mécanicienne, le Rhône-Alpes, en abritant en avril prochain cette édition lyonnaise d’Industrie, devait voir le secteur bien mieux représenté. L’idée a donc été d’en accroître la visibilité en offrant aux différents industriels de ces métiers un emplacement de choix et un vrai plan de communication sans oublier le soutien inconditionnel des institutionnels tels que la CCI Lyon qui sera physiquement présente sur le salon. Autre action significative, nous avons mis au point une plateforme virtuelle qui permettra à chaque exposant d’avoir une réelle visibilité du salon et de ses visiteurs. Ainsi, ces mêmes exposants pourront directement contacter les personnes intéressantes et procéder à des demandes de devis auprès des sous-traitants. Vous accueillez en outre un espace consacré à la vision industrielle... Tout à fait. Ce ‘’pôle vision’’ doit répondre à la demande de certains exposants qui, dans ce domaine précisément, ne se retrouvaient pas suffisamment sur le salon Industrie. Il s’agit ici d’un essai où seront regroupés plusieurs exposants et acteurs de ce secteur spécifiquement. Ils y présenteront leurs offres et organiseront des conférences et des mini-débats sur une surface d’environ 100 mètres carrés. Quelles actions avez-vous déployées pour ce salon ? Nous avons souhaité à travers cette édition réaffirmer notre culture de proximité entre les exposants et les visiteurs en mettant à leur disposition une large palette d’outils de communication. Car il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui, le visiteur a complètement modifié sa façon de se rendre et de visiter un salon. Il va désormais directement à l’essentiel, contrairement à ce que l’on pouvait constater il y a encore une dizaine d’années. Il ne prend plus le temps de flâner. C’est pourquoi nous avons mis en place un outil de diffusion électronique de notre Journal du Salon. Nous avons également développé une application i-Phone, Androïd et Black-Berry et pas moins de dix bornes interactives de façon – une nouvelle fois – à aller directement à l’essentiel. Par ailleurs, des personnes munies d’un i-Pad pourront renseigner le visiteur à tout moment. Enfin, afin des pallier les problèmes de coûts, trois navettes gratuites parcourront toute la région Rhône-Alpes et une voiture TGV acheminera gratuitement une cinquantaine de visiteurs au départ de Paris avec des aller-retours dans la journée. Quels seront les temps forts du salon Industrie Lyon 2013 ? Outre les nombreuses conférences qui se dérouleront à Eurexpo, deux grands temps forts ponctueront l’événement. Tout d’abord, les Trophées de l’Innovation, véritable ADN du salon, montrent que pas moins de 10% des exposants innovent. C’est une bonne nouvelle car l’innovation demeure un facteur clé de réussite et de compétitivité. Les Trophées de l’Innovation seront remis mardi 16 avril au soir lors de la grande soirée organisée sur les lieux du salon. Autre grand volet d’Industrie Lyon : la formation. Avec l’innovation, elle représente l’avenir de l’industrie. Mais elle représente également une réelle problématique à la fois pour les visiteurs et les exposants, lesquels perdent parfois des contrats faute de ressources humaines compétentes et disponibles en interne. Pour résoudre ce problème, il faut rééduquer à la fois les jeunes et les parents. Nous allons donc organiser durant quatre jours des parcours suivant les allées du salon dans le but de suivre à travers différents stands le processus de fabrication d’un produit. Par ailleurs, nous avons l’honneur de recevoir Eurocopter sur notre pôle RH et qui viendra pour l’occasion annoncer le recrutement de pas moins de 500 personnes. Enfin, notons la présence des Compagnons du Devoir, toujours très actifs et dont la présence est essentielle dans l’animation de ce volet dédié à la formation. Propos recueillis par Olivier Guillon Essais & Simulations • AVRIL 2013 • PAGE 8

Actualités Produits et Technologies Panorama Tour d’horizon des technologies en vision industrielle À l’occasion de la création de l’espace consacré à la vision industrielle sur le salon Industrie Lyon qui se déroulera mi-avril, voici quelques exemples d’innovations que l’on trouve aujourd’hui sur le marché. Celle-ci peuvent inspirer et aider les industriels dans leurs multiples opérations liées à la production. Un micromètre optique 2D en ligne Lancé par Keyence, ce premier système de mesure bidimensionnelle en ligne de l’industrie ne fait pas partie – contrairement au système de mesure haute vitesse en ligne du même fabricant japonais – des innovations retenues parmi les nominés des Trophées de l’Innovation du salon Industrie Lyon. Pourtant, le principe de ce micromètre optique 2D est intéressant. Il met en scène une LED verte qui permet de diffuser un faisceau de lumière collimatée uniforme. Le CMOS bidimensionnel détecte la limite entre zones sombres et claires grâce à la lumière reçue et mesure ainsi les dimensions de la cible. Cette solution permet de réaliser des mesures de contours et des mesures ponctuelles, un traitement haute vitesse de 1800 (images)/minute, une répétabilité de ±0,15 μm, ainsi qu’une fonction de correction de la position et de l’inclinaison. Recourir à des imageurs pour la lecture des codes-barres Cognex a lancé en début d’année le Data- Man 503, une solution qui vient compléter la gamme existante de lecteurs de codes-barres DataMan pour la logistique. Ce produit est destiné aux besoins de lecture à grande vitesse, sur de larges convoyeurs ou lorsqu’il y a d’importantes variations dans la hauteur des colis. Les principales applications du DataMan 503 incluent le tri à grande vitesse, les tunnels de lecture multilatérale ou encore la lecture par présentation de grands formats. Le DataMan 503 inclut différentes fonctionnalités : la technologie d’analyse d’images Hotbars qui permet d’obtenir des taux de lecture élevés des codes-barres 1D, y compris des codes endommagés, déformés, flous, rayés, à faible hauteur ou faible contraste. Autres fonctionnalités : l’analyse des échecs de lecture qui permet à l’utilisateur de voir ce que le lecteur voit en direct sur un écran ou via l’archivage des images ainsi qu’une conception sans aucune pièce mobile susceptible de s’user et de nécessiter une réparation. Simplifier les opérations liées à la capture d’image Vision Enginnering a lancé sur le marché un nouveau logiciel au menu simplifié et tactile pour sa gamme de microscopes stéréo d’inspection. Ce logiciel innovant a été conçu afin d’améliorer la facilité d’utilisation pour la capture d’image, l’annotation et la mesure de composants, chose pas simple à faire dans ce domaine. Ce logiciel présente également un large éventail de couleurs, permettant ainsi un meilleur contraste entre les annotations et l’image du composant observé. Cercles, lignes, points, angles et distances peuvent être mesurés grâce aux icônes simplifiés de DimensionOne. Le contraste entre l’image capturée, les annotations et les mesures peut aussi être ajusté en utilisant l’outil de variation de l’opacité. Celle-ci peut aller de 0 à 100%, le minimum faisant ressortir les annotations et les mesures, le maximum montrant uniquement l’image capturée d’origine. Cet outil est davantage adapté aux rapports industriels et à la communication de caractéristiques clés ou de mesures précises. Des boitiers de protection pour les cameras dédiés à l’agro-alimentaire Stemmer Imaging, fournisseur en solutions d’imagerie et de vision industrielle au service des OEMs industriels et scientifiques, des intégrateurs et des revendeurs, a mis au point des boitiers de protection. Fabriqués en acier inoxydable de type 316 par le groupe Allison Park, ces boitiers ont été conçus pour réduire au maximum la formation de moisissure, tout en privilégiant l’accès à la caméra et à l’objectif pour les monter, les positionner, les aligner et les manipuler plus facilement. L’objectif de la caméra peut être ajusté au plus près de la fenêtre en acrylique afin de réduire les reflets. Une des particularités des boitiers APG réside également dans la mise en œuvre de la connectique de la caméra qui passe par un joint étanche. Le presse étoupe permet le passage d’un câble I/O standard et d’une alimentation (ou un câble Ethernet) sans enlever les connecteurs du câble. Chaque boitier peut être configuré avec des options de refroidissement, un rideau d’air et un large choix de matière pour la fenêtre. Essais & Simulations • AVRIL 2013 • PAGE 9