MESURES ET METHODES DE MESURE avons pu analyser une zone affectée de 45 mm. environ et sur laquelle nous avons observé une interface assez franche entre la zone affectée et la zone saine. Mais sur l’ensemble des blocs, les variations restent plutôt faibles, lesquelles étaient comprises entre 25 mm. pour la plus petite épaisseur à 65 mm. ». Ainsi, la densi- La suite du travail a consisté en la découpe de quatre tranches d’environ 15 mm. d’épaisseur sur toute la surface du bloc, avant de procéder à ner les zones d’indication de densité de crasses. Les tranches 1 et 2 pré- dications de type linéaire généralisées tions de type linéaire généralisées en d’indication en magnétoscopie ; cette tranche a d’ailleurs servi de référant. Autre apport de cette technique, la possibilité de mettre en évidence - tableau), mettant en évidence trois Ce n’est pas vraiment le résultat auquel nous nous attendions. En effet, nous pensions à quelque chose de plus homogène et une perte d’indication beaucoup moins sensible pour pouvoir obtenir davantage d’éprouvettes. Ici, l’inconvénient tenait dans la réduction de la surface disponible et donc du nombre d’éprouvettes à usiner ». Prélèvements et premiers essais Les autres étapes ont mené à la réa- fois-ci de déterminer la limite d’endurance du matériau et de déterminer la objectifs de ce travail était d’évaluer la différence de caractéristiques de fatigue entre le matériau sain et le matériau affecté, mais aussi d’évaluer sur les caractéristiques de fatigue du matériau affecte. Les essais de fatigue ont été réalisés sur les éprouvettes prismatiques en contrainte R=-1). La forme du cycle était sinusoïdal, pour une fréquence d’essai d’essais établi à 10 millions était donc sollicitée alterna- gure ci-contre. Concernant la Courbe de fatigue, les équipes ont travaillé sur l’endurance et la détermination de la courbe de zone de rupture probable des éprou- de la manœuvre, déterminer la durée de vie des éprouvettes en fonction de l’amplitude de contrainte à laquelle elles sont soumises. Puis pour la limite de fatigue et déterminer de la li- Monat a procédé à la méthode de l’escalier. Les résultats n’ont pas permis de mettre tive entre les valeurs obtenues sur les éprouvettes issues de zones affectées de blocs et de coulées différentes. À l’inverse, ces résultats mis en avant un mite d’endurance) et le matériau affecté Par ailleurs, ils ont mis en évidence un abattement de l’ordre de 30 % entre le matériau sain et le matériau peu affecté et en périphérie de zones affectées. Au niveau de l’obtention des crasses, - confrontées à de grandes quantités de crasses ; « on a ‘’trop’’ bien fait ! » et l’interface entre la zone affectée et la - pour l’obtention d’images-types, compte sités d’indications élevées, la constitution d’une collection d’images-types n’a pas été possible. Aussi, aucune corrélation n’a été établie entre les images de magnétoscopie et les abattements permis de mettre en évidence la forme - - tenue en fatigue du matériau en zone affectée. Concernant la conséquence sur la tenue en fatigue, un abattement tenue en fatigue du matériau en zone - de sévérité choisis à la durée de vie des * Fontes à graphite sphéroïdal (FGS). Olivier Guillon Essais & Simulations JANVIER 2013 PAGE 34
MESURES ET METHODES DE MESURE Reportage Visite d’un laboratoire de métrologie qui a le vent en poupe En 2012, Trescal a ouvert six laboratoires de métrologie. L’information peut paraître peu banale en ces temps de crise où la tendance est plutôt à la baisse – sinon la prudence – en termes d’investissements. Mais pour ce leader dans le domaine du test et de la mesure, dont l’essentiel de l’activité française se situe à Toulouse et à Rungis dans le Val-de-Marne, l’heure n’est pas aux restrictions, d’autant que, comme le montre le degré d’équipements et le niveau d’expertise que le site francilien abrite en interne, la métrologie répond à des critères de qualité certes, mais aussi à un service de proximité et à une réactivité mise à rude épreuve. CR Trescal « La métrologie est un métier qui repose sur des compétences techniques mais également sur un service de bilité. C’est pour ces raisons que le groupe choisit de s’implanter au plus près de ses clients, indique-t-on au sein de Trescal à l’annonce de l’ouverture de six nouveaux laboratoires de métrologie l’an passé. Cette démarche entre en conformité avec la stratégie du groupe d’accompagner ses clients là où ils sont implantés ». Ainsi, la demi-douzaine de laboratoires - métrologiques des clients du numéro 1 de la métrologie dans le monde. Qu’il s’agisse de laboratoires créés ratoires installés dans les infrastructures clientes ou encore de réaména- des équipes techniques et logistiques est de fournir et de garantir un même niveau de service en termes de qualité des prestations de métrologie dans les délais attendus par leurs clients. Au total, le réseau de laboratoires de mé- monde. Cette diversité répond à des demandes croissantes notamment dans l’aéronautique mais aussi en ma- plus contraignantes dans le secteur pharmaceutique et au niveau d’équi- « ce qui se traduit par une part accrue de la réparation dans l’économie de nos sociétés clientes », souligne Federico Levenson, directeur-adjoint de est également à la croissance : entre été investis d’une part dans l’ouverture ment mentionnés, d’autre part dans mencer par un banc grande longueur unidirectionnel d’une vingtaine de automatisés en hyper-fréquence ainsi étant notamment utilisés pour la sécurité dans le domaine médical ou dans du développement de logiciels de pro- sommes engagées ont également per- accréditations en particulier à Rungis temps-fréquence et du magnétisme bile). Visite d’un laboratoire de métrologie hors du commun - CR Olivier GUILLON Essais & Simulations JANVIER 2013 PAGE 35
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