JEC COMPOSITE Simulation ESI Group accentue ses efforts de R&D dans les matériaux composites Domaine d’activité en vogue, le secteur touchant de près ou de loin aux matériaux composites intéresse tous les pans de l’industrie, à commencer par les éditeurs de logiciels de simulation qui y voient un vrai potentiel de marché en raison des demandes croissantes tant en phase de conception que d’amélioration de produits. Traitant des composites depuis plus de vingt ans, l’éditeur français ESI a néanmoins reconsidéré la question depuis 2010 avec l’ouverture d’un centre de R&D spécialement dédié aux composites de façon à accélérer ses efforts de recherche et d’innovation. nous réserver autant de surprises que d’innovations sur le marché du logiciel de simulation. Mais pour ce qui nous intéressent et tout spécialement l’avis d’un acteur du logiciel sur les tendances à venir dans ce secteur où, concernant cet éditeur du moins, la part de l’aéronautique, jusqu’alors largement majoritaire dans les acti- peu à peu laisser la place à d’autres industries à commencer par l’automobile. En charge de l’activité Compo- - groupe comme la volonté d’accompa- le premier est qu’ESI ne se limite plus depuis longtemps aux ‘’simples’’ calculs de performances et de crashes métalliques pour l’automobile par exemple. Nous nous sommes largement di- aussi à la fabrication, la mécanique encore l’acoustique etc. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de répondre à des demandes exigeant du prototypage virtuel c’est-à-dire le fait de pouvoir remplacer de A à Z un prototype physique via la simulation. Ainsi, le composite connaît une véritable montée en puissance. Seconde grande tendance, cette montée des composites apparaît de plus en plus dans des secteurs autres que l’aéronautique, à commencer par l’automobile. Or ce secteur, contrairement à l’aérospatial qui exige inéluctablement des essais physiques, donne une plus large place à la simulation ». En effet, l’automobile étant un précurseur et un grand utilisateur d’outils de simulation, le fait qu’elle ait davantage lement pour quelques rares éléments mais désormais pour concevoir et fa- - l’automobile dans ses activités composites augmente de façon considérable : « alors que le secteur aéronautique représentait près de 80% des revenus liés aux composites en 2008, il ne représente aujourd’hui plus que la moitié avec l’automobile. Suivant cette même tendance, la part de l’automobile devrait d’ailleurs dépasser celle de l’aéronautique en 2013. Non pas que nous délaissions ce secteur ; c’est l’automobile et les activités du groupe qui y sont liées, qui augmentent considérablement. À ce titre, nous prévoyons de nouvelles croissances à travers notamment l’implication d’ESI dans des projets de recherche menés avec différents partenaires ». Essais & Simulations JANVIER 2013 PAGE 26
JEC COMPOSITE S’adapter aux spécificités de l’automobile Au niveau de l’automobile, les clients proviennent, pour l’essentiel, d’Allemagne mais aussi du Ja- haut de gamme et des marges plus confortables incitant davantage les constructeurs d’automobiles prestigieuses à s’investir en ce sens que moins, contrairement à l’aéronau- encore plus importante en raison des volumes beaucoup plus élevés. De même, et c’est le cas des éditeurs de logiciels de simulation, les industriels et les partenaires des constructeurs cités parmi lesquelles l’omniprésence - l’aéronautique où certaines des lignes sont encore manuelles). L’enjeu d’une production de masse est donc crucial - une dizaine dans l’aéronautique). s’appeler « composites », ils n’en sont pas moins différents et posent également des soucis de recyclage souvent plus strictes. L’automobile thermoplastiques. « C’est pourquoi nous devons à tout prix nous adapter et continuer de créer un maximum de prototypes de façon à obtenir des temps de cycle toujours plus rapides contraints de se plier à cette nouvelle tendance portée par une industrie toujours présente et obligée de jouer la carte de l’innovation pour s’en sortir, sollicitent les éditeurs pour intégrer leurs produits dans les solutions qui - Form pour la fabrication et le thermoformage des tissus secs ou intégrés, sion de résine pour les tissus secs plus en plus l’éolien), en passant par vice et l’analyse de crash, se portent bien ; la bonne tenue des activités du centre bordelais permettront même de recruter quatre personnes supplémentaires cette année, nécessitant d’ailleurs le départ du centre de R&D de l’incubateur pour s’installer dans * Inauguré en 2010 (avec l’aide de la région Aquitaine), le centre de R&D de Bordeaux abrite aujourd’hui une dizaine de personnes travaillant sur les matériaux composites pour le groupe ESI au niveau mondial. Olivier Guillon Machines d’essais de matériaux Un siècle de savoir-faire à votre service Shimadzu, fabricant de machines d’essai depuis 1917, propose des machines universelles depuis 1955 (modèle RH10) et des machines dynamiques depuis 1975 (modèle Lab-5). En 1983, son modèle AG-A a été la première machine universelle au monde qui soit pilotée par ordinateur. Aujourd’hui, Shimadzu en tant que constructeur représente un acteur mondial majeur du marché des machines d’essais. Une gamme complète de machines statiques et dynamiques ainsi que des microduromètres. UH-FX Series EZ Test HMV-2 Shimadzu France Le Luzard II – Bat. A Bd Salvador Allende Noisiel 77448 Marne la Vallée Cedex 2 Web : www.shimadzu.fr Essais & Simulations JANVIER 2013 PAGE 27
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