Essais et modélisation 3 questions à Stéphane Guignard En quoi la simulation numérique est-elle devenue un élément incontournable dans le domaine des essais et de la caractérisation des matériaux composites ? La simulation structurelle des matériaux composites s’est améliorée considérablement et la plupart des solveurs structurels peuvent désormais modéliser les composites à un certain niveau ; mais cela reste une capacité en développement. Comment bien utiliser le PLM (mise en place, utilisation quotidienne et optimale etc.) ? La convergence entre les données de simulation et le PLM est le défi numéro 1 à remplir pour assurer une véritable transformation numérique des entreprises industrielles. Afin de combler ces lacunes, la solution est de connecter la simulation aux logiciels de PLM grâce à un outil de gestion des processus et des données de simulation (SPDM) intégré. Pour quelle raison ? Que manque-t-il aujourd'hui aux services de simulation et aux outils qu'ils utilisent pour relever les défis que pose ce type de matériaux ? Le comportement élastique (linéaire) peut être très bien modélisé. En revanche, le comportement non linéaire (plastique) est quant à lui beaucoup plus compliquer à modéliser. Seule une plateforme de PLM ouverte est en mesure de réaliser les trois fonctions nécessaires à l'intégration de la simulation dans le processus de développement des produits : la gestion de la chaîne des outils de simulation, le partage des données et des résultats, et la corrélation étroite de la simulation avec les étapes du développement du produit dans ses différentes configurations et assurer ainsi une véritable continuité numérique. Propos recueillis par Olivier Guillon publi-communiqué DYSIM II : plateforme multi-modèles pour la simulation dynamique des procédés industriels et la prévention des risques SIMUTEC technologies offre un ensemble d’outils logiciels associés à un atelier de GÉNIE MODELISATION pour la simulation dynamique de procédés continus, pour l’optimisation et la prévention des risques industriels. SIMUTEC Technologies fiabilise l’Usine du Futur SIMUTEC intègre le calcul scalaire dans sa plateforme de simulation collaborative. DYSIM II est basée fondamentalement sur une architecture SOA, auto-adaptative, pouvant intégrer des modules de calcul scalaire et pouvant être accessible en mode ASP. La valeur ajoutée de DYSIM II est liée à sa capacité d’intégrer plusieurs applications/modèles de simulation pour s’exécuter en temps réel et en se partageant les mêmes données et en s’échangeant les variables autorisées. DYSIM II avec son moteur/algorithme de mastering et de contrôle des requêtes de tous les modèles unitaires de simulation en activité, permet de simuler les phases de démarrage et d’arrêt pour la maintenance de chaque unité d’une usine en pétrochimie. DYSIM II est conçu pour pouvoir intégrer et exécuter simultanément les modèles de simulation unitaire d’une usine pétrochimique en mode interconnecté et en temps réel. Ce qui permet de faire une évaluation des risques et de planifier les phases de maintenances des sites industriels avec méthodologie et une meilleure maitrise des risques. La capacité de DYSIM II à exécuter des programmes en HPC est en cours d’évaluation sur des modèles de simulation unitaire. Le calcul haute performance HPC sur la plateforme DYSIM II en mode inter-process et en temps réel fait partie des évolutions futures de notre plateforme. SIMUTEC TECHNOLOGIES Tél. : 01 40 83 87 78 15, Avenue Descartes - 92350 Le Plessis Robinson - sti.simutec@gmail.com
Essais et modélisation Entretien L’Europe et la transition numérique : les deux défis de Teratec À l’occasion du Forum Teratec qui ouvrira ses portes les 11 et 12 juin prochains, le nouveau président de Teratec Daniel Verwaerde revient sur les temps forts de l’événement qui reflètera à sa manière les nouvelles ambitions de l’association implantée à Bruyères-le-Châtel (Essonne) : la démocratisation du calcul hautes performances (HPC) et l’Europe. Daniel Verwaerde Président de Teratec et ancien administrateur général du CEA Daniel Verwaerde, qui êtes-vous ? Pour résumer, je suis pur produit du HPC et de la simulation numérique. Ingénieur mathématicien et Professeur en simulation numérique, j’ai travaillé pendant dix ans au département MA du CEA où j’ai développé des méthodes numériques visant à résoudre des équations modélisant l’évolution d’une population de particules. J’ai ensuite occupé différents postes d’encadrement avant de diriger la division Défense puis de devenir administrateur général du CEA jusqu’à mon départ en retraite l’an dernier. Quel bilan tirez-vous de Teratec depuis sa création ? En tant que l’un des pères fondateurs avec Christian Saguez de Teratec, je suis satisfait de ce qu’est devenue cette association dont le rôle, rappelons-le, est de diffuser les savoirs et de faire bénéficier les mondes industriel et académique des avancées de la simulation et du calcul haute performance. Nous avons très largement contribué à développer l’usage de ces technologies dans l’industrie et la recherche françaises et, en réunissant au sein du Campus près de 300 personnes, sociétés et start-up technologiques. Teratec aura atteint en 2020 ses objectifs initiaux mais il faut donner une nouvelle impulsion, un nouveau cap ; ce sera mon rôle en tant que président. Quelles sont les nouvelles priorités de Teratec ? Elles sont de deux ordres. Le premier est technologique : il est indispensable de continuer à ouvrir Teratec aux problé- matiques du HPC mais pas seulement ; car le digital, c’est aussi désormais les micro-processeurs de plus en plus puissants et à la portée de tous. On trouve plus de puissance dans un smartphone actuel dans un supercalculateur il y a vingt ans ! Au sein de Teratec, nous devons utiliser cette transition numérique pour permettre à toutes les entreprises d’utiliser les technologies digitales : simulation et big data ; à ce titre, le programme Simseo, avec 300 PME formées à la simulation numérique, répond à ces enjeux. Autre priorité, l’Union européenne. Après s’être longtemps désintéressé du numérique, le Vieux Continent débarque dans le HPC avec notamment la création en 2018 d’EuroHPC. Là encore, Teratec et la France ne doivent pas passer à côté de cette initiative visant à doter l'Union européenne de superordinateurs de classe mondiale. Nous devons nous mettre à l’heure européenne car la démarche de Bruxelles est la démultiplication de la nôtre. ● Propos recueillis par Olivier Guillon 15 e Forum Teratec : « Inventons l'avenir ! » Rendez-vous international des acteurs du HPC, de la Simulation, du Big Data et de l'apprentissage par les données (IA), le Forum Teratec aura lieu les 11 et 12 juin à l'École Polytechnique de Palaiseau. Au programme : la remise des trophées de la Simulation et des technologies numériques, de multiples interventions d’industriels mais aussi de Philippe Varin, président de France Industrie et l’invitée d’honneur, la Commissaire Européenne à l’Économie et à la société digitales Mariya Gabriel. ESSAIS & SIMULATIONS • N°137 • mai 2019 I13
VIE DE L’ASTE L’ASTE organise p
Pub MW 210X297 25/01/2019 13:56 Pag
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